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96 REGISTRE*
Courtin, Lejay, Croquet, Prevost, Parfaic!, Hac, Pellerin, Kerver, Quarteniers;
Poussemye, Conseiller en Chastelet; Denise, Procureur; le bailly de Brye, Versorys, Jehan Dampmartin, Jehan de Crevecueur, Denis Megissier, Guillaume Pellerin, Philippes Chesnault, Odo Boyvyn, Nicolas Paulmier, Jehan Le Sellier, Jehan Lesueur, Jacques Lombart, Pierre Delassus, Estienne Guerin, Jacques Gourlin, Pierre Legras, Jehan Laurens, Nicolas Prevost, Ancellot Delalen, Noel Dehere, Jehan Gay, Mathieu Marcel, Jehan Boullenger, Jehan Danès, Jehan Pulleu, bourgeois de lad. Ville;
Jehan Thierry, Jehan Bissange, Jehan Levillain, me Jacques Dumoulin, Jehan Cousinot, Euverte Rouillard, Ponce de Miraulmont, Martin Brice, Pierre Ricoart, ra' Jehan Cordelle, Poncelet Lepreux, in5 Claude Lenormant, Pierre Maillart, Cardin Mahault, Jehan Chappellier, Eustace Lebossu, Andry Bonneul, Jehan Roger, Françoys Perdrier, Anthoine Ribert, Jehan Gueret, Simon Caignet, Philibert de Crevecueur, Jehan Boucher, Jacques Legros, Anthoine Gasteau, Claude de Moussy, Jacques David, Richard Cardon, Jehan Cramoisy,Nicolas Alexandre, Raoul Leconte, Henry Patroullart et Jehan Royer, bourgeois et marchans dc lad. Ville.
En laquelle assemblée, mond, seigneur de Soissons a proposé et dit que le Roy, adverty que le feu Roy, son pere, avoit engagé son dommaine et plusieurs fermes de ses aydes, durant les guerres passées, lesquelles il voulloit retirer et mectre ordre à ses affaires; à ceste cause, l'auroit envoyé avec les dessusdicts en ceste ville de Paris, pour faire le rachapt des fermes du pié fourché, vendu au marché de Paris, comprins Sainct Laurens, et du huitiesme du quartier de Greve, et que, le jour d'hier, fut baillé et compté, dedans le chasteau du Louvre, au Receveur de lad. Ville, presens Mess" d'icelle, la somme de deux cens mil francs, en bon payement, pour led. rachapt, pour rembourser les particuliers de lad. Ville, dont il les voulloit bien advertir par la presente assemblée; mais que led. seigneur n'entendoit rembourser les arreraiges du dernier quartier, escheu le jourd'uy, actendu la longitude du temps de la cons-titucion desd, rentes, lesquelles ont tousjours esté bien payées ausdictz particuliers, sans ce qui leur soit riens deu que led. dernier quartier; et aussi que,
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DU BUREAU [i547]
lors que la vendition desd, fermes feust faicte par led. seigneur à lad. Ville, il n'eust si tost la totalité de lad. somme; mais y eust bien demy an d'intervalle de temps, et que l'argent sera employé à faire faire en ceste Ville une granche à mectre l'artillerye M.
Et là où lesd, particuliers vouldroient estre payez entierement desd, arreraiges, et par portion de te.mps, il le feroit savoir au Roy; lequel ne se vouldroit, comme il pense, tenir à si peu de chose envers lesd, habitans, qui est de iiii" livres tournois, ou environ. Et au seurplus, que led. seigneur remercioit lesd, habitans de l'honneur qu'ilz avoient faict aux obseques et pompe funèbre du feu Roy, son pere, et de Mess™ ses freres, et qu'il a bonne volunté de traicter lesd, habitans de Paris, comme ses bons et loyaulx subgetz.
Mond. sr le Prevost des Marchans a faict responce aud. seigneur de Soissons que les habitans de lad. Ville remercioient très humblement le Roy de son bon voulloir, priant aud. seigneur de Soissons luy faire entendre que le corps de lad. Ville et tous les habitans d'icelle estoient ses très humbles et très obeyssans serviteurs, prestz de luy obeyr d'une pure et franche volunté, en tout ce qui leur plaira commander. Et a aussi remercié lesd, commissaires du bon voulloir qu'ilz ont envers icelle Ville.
Puis se sont iceulx commissaires retirez.
Octroy faict au Roy des arreraiges d'ung terme des rentes constituées en l'an ve xxil et xxiii.
Et led. seigneur Prevost des Marchans s'est remys en sa place, lequel a remonstré à lad. compaignée que, si on demandoit par contraincte led. terme ou dernier quartier, le Roy nostre sire pourroit taxer lesd, habitans d'ingratitude et le provoquer à demander plus rigoureusement les xx" escuz, qu'il a demandez, dès le moys de May dernier, et qui ne luy ont esté encores fournyz, dont il n'est comptant, et que, pour si peu de chose qui seroit deu à chascun desd, particulliers pour led. terme, on le deveroit quicter.
Et sur ce, a mys la matiere en deliberation et demandé l'avis aux assistans. Tous lesquelz ont dit en particulier, puis à haulte voix ont cryé que, de bon cueur et bonne volunté, ilz quictoient au Roy led. quartier, el estoient d'avis qu'on n'en devoit riens demander, mais remercier le Roy de les faire si bien rembourser.
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O Pour remplacer sans doute celle que le Roi avait empruntée à la Ville, pour y installer son Arsenal. (Voir ci-dessus la délibération du 9 mai 1.547, n° CHI.)
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